jeudi 2 juillet 2009

Éréthisme (un)

(Médecine) Augmentation morbide de l’activité d’un organe.

(Figuré) Passion à l’état d’exaltation maladive.

Personne ne pense tant aux plaisirs sexuels que ceux chez lesquels l’amour a été réprimé. (…) La nuit et le jour ces malheureux sont la proie de rêvasseries lubriques qu’accompagne un éréthisme pénible. (Jean Marestant, L'Éducation Sexuelle, Éditions de la Guerre Sociale, 1910)

"La grande faiblesse de l’enchantement marchand, c’est sa tendance irrépressible à la banalisation accélérée. Ses prodiges ne sont qu'éphémères, ses merveilles sans épaisseur. Il est donc obligé de compenser, par un éréthisme continuel et de plus en plus exacerbé des sensations chez les sujets à stupéfier, l’ennui et la déception qui dérivent comme une fatalité de ses produits, ou mieux sont contenus en eux comme leur composante essentielle". (Joël Gayraud, La Peau de l’ombre, p. 229, éditions José Corti, Paris, 2004.)

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